Nous parlons d’images. Nous parlons de représentations. Nous parlons peut-être d’animaux.

Le projet est une étude des représentations de l’animal, des questionnements et des possibles dé-contextualisations liées à celles-ci.

Le contexte du musée zoologique permet questionner le statut ordinaire de prédateur —à images? — du regardeur. Au musée, l’animal est maîtrisé et offert au regard sans danger. Le but est ici de raviver le souvenir du danger, l’illusion du danger.

On a inversion de l’observation, le voyeurisme, la curiosité, la projection morbide revient alors vers le spectateur. Il est au centre de l’observation. On l’étudie, on le teste, on lui soumet des questionnaires, il est dirigé et sa conduite est dictée, ne serait-ce que par le flux de visiteurs. Cette phase a eut lieu lors de la nuit des musées. Un déclencheur de mouvements humains, de comportements. Un terrain fertile d’observation.

Zoocratie est un récit qui crée et entretient la fiction pour se (re-)construire un évènement, comme on se construit une perception.